OUCFA – Conseil d’administration

Le Sgen-CFDT de l'étranger a participé au conseil d'administration annuel de l'OUCFA, Office universitaire et culturel français pour l'Algérie le 25 avril 2022.

L’OUCFAOffice universitaire et culturel français pour l’Algérie est un établissement public national créé dans le cadre des accords d’Evian. Il est présidé par le conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France en Algérie. L’OUCFA gérait jusqu’en 1992-1993 dix établissements scolaires français en Algérie et rémunérait 360 personnes.

A la suite de la crise politique des années 90 en Algérie, les établissements français gérés par l’OUCFA ont fermé et la situation de l’OUCFA est gelée.

Aujourd’hui, l’existence de l’OUCFA permet de garantir juridiquement la propriété foncière de biens français en Algérie mais n’a, pour l’instant, pas d’activité.

Les ancien·nes collabarateur·rices de l’OUCFA, dans la perspective de leur départ à la retraite peuvent contacter l’Institut français d’Algérie qui délivre des états de service.

OUCFA

Déroulement du conseil d’administration de l’OUCFA

Le CA s’est tenu le 25 avril 2022 en visioconférence en raison de la situation sanitaire. Il a réuni des représentant·es du ministère des Affaires étrangères et de l’ambassade de France en Algérie, du ministère du Budget, du ministère de l’Éducation nationale, de l’AEFE et du Sgen-CFDT.

Le compte financier 2021 et le budget prévisionnel 2022 ont été approuvés. La principale dépense est l’abonnement au logiciel comptable, l’OUCFA étant obligé d’utiliser un logiciel agréé pour sa comptabilité. L’OUCFA n’a pas de recettes, il prélève donc ses dépenses dans un important fonds de roulement, qui est l’ordre de 639 891 euros.

Actualité de la coopération éducative en Algérie et établissements d’enseignement en français

La présence du SCAC a permis de faire un point sur l’actualité de la coopération éducative française en Algérie.

Il a rappelé le dynamisme du Lycée international Alexandre-Dumas (LIAD), qui reçoit un très grand nombre de demandes d’inscriptions qu’il ne peut pas honorer, malgré son développement avec l’ouverture de deux antennes à Oran et Annaba en 2017 et 2018.

Les deux nouvelles antennes d’Annaba et d’Oran participent à l’attractivité du LIAD. Des travaux d’agrandissement sont en cours, la signature d’un bail du site du LIAD à Oran a été finalisée. L’ouverture d’une classe du niveau de seconde sur ce même site d’Oran est en cours de réflexion avec les familles.

La petite école d’Hydra du réseau MLF a dû faire face aux difficultés politiques et économiques traversées par l’Algérie l’an dernier. L’école a connu une forte chute de ses effectifs. Elle a bénéficié des aides de l’AEFE, des réflexions sont en cours pour assurer sa pérennité, notamment, l’hypothèse d’en faire une école en gestion directe ouverte à un public d’enfants d’expatriés et de non expatriés, et projet d’une ouverture de classes au-delà du primaire.

L’homologation d’écoles autres que le LIAD, qui ne sont pas des établissements en gestion directe, est plus compliquée. De fortes réticences de la part des autorités locales amènent certaines écoles à renoncer à engager des démarches vers l’homologation.

Poursuite des processus de labellisation

Le processus de labellisation se poursuit. Dix-sept écoles bénéficient du LabelFrancEducation. Le SCAC souhaite poursuivre l’extension du nombre d’écoles labélisées. Pour la campagne actuelle, six nouvelles écoles ont candidaté essentiellement à Alger et en Kabylie.

 

Il est à noter une très forte augmentation du nombre d’inscrits au CNED en Algérie cette année. Cela laisse envisager une forte augmentation du nombre de candidats individuels au baccalauréat, plus de 3200 candidats libres l’an dernier s’ajoutant aux 800 élèves inscrits aux examens du LIAD. Le nombre déjà important de ces candidats individuels nécessite un renforcement des équipes administratives du LIAD qui organisent le passage de leurs épreuves du baccalauréat.