Écoles européennes, peu de changements sur les critères de classement des candidatures

Le groupe de travail Écoles européennes s’est réuni le 7 septembre 2017 au ministère de l’Éducation nationale pour examiner les critères de classement des candidatures sur les postes français dans les Écoles européennes.

La réunionLogo Écoles européennes du groupe de travail ministériel sur les Écoles européennes portait sur la révision des critères de recevabilité des candidatures lors de l’examen des dossiers. Il est ressorti de cette réunion peu de changements effectifs sur ces critères de recevabilité du fait des réticences multiples des représentants du ministère de l’Éducation nationale et notamment de la représentante de la France au Conseil supérieur des Écoles européennes à faire évoluer des critères pourtant très restrictifs.

Des candidatures en très nette diminution ces dernières années

Le Sgen-CFDT a fait valoir le principe que les critères appliqués à ce jour étaient un frein au processus de recrutement, dès lors que le nombre de candidatures (en particulier dans le secondaire) a connu une très nette diminution ces dernières années. Tout en rappelant son attachement à la promotion de la mobilité des collègues venant de France, le Sgen-CFDT a répété son incompréhension face au maintien de critères de recevabilité très restrictifs qui ont depuis des années pour conséquence de disqualifier nombre de candidatures de très bon niveau.

Le Sgen-CFDT considère que cette limitation volontaire du nombre des candidatures recevables, si elle est un moyen de faciliter le traitement des dossiers, en en limitant le nombre, ne sert en aucun cas la cause des École européennes. Il semble en effet, qu’étant donné que le choix des candidat∙e∙s appartient en définitive aux inspecteurs∙trice∙s détaché∙e∙s (au primaire comme au secondaire), rien ne s’oppose à assouplir les critères si par ailleurs sont clairement énoncés des principes de recrutement partagés par tous les acteurs présents. Il s’avère que l’administration se montre en particulier très peu favorable au principe d’une fluidité des parcours depuis les réseaux français d’enseignement à l’étranger vers les Écoles européennes ce qui au demeurant n’est pas sans questionner, compte tenu du vivier potentiel qu’ils recèlent.

L’administration rendra son arbitrage dans les semaines à venir.

Il semble cependant acquis que les principes suivants demeurent :

  • Pas de localisation des postes vacants dans la note de service publiée au BO
  • La candidature présentée par un agent à moins de 9 ans de sa limite d’âge à la retraite est irrecevable
  • Un vœu formulé pour une école ou une discipline non vacant est sans objet
  • Les candidat∙e∙s doivent justifier de trois ans d’exercice en France comme titulaire
  • Les candidatures des agents ayant accompli 9 ans consécutifs à l’étranger ou en COM ne seront pas examinées
  • Les candidat∙e∙s ayant au moins 18 ans de service à l’étranger sont irrecevables.

Ce qui est susceptible d’évoluer :

  • Les chargé∙e∙s de cours en Écoles européennes pourraient postuler
  • Les personnels en disponibilité pourraient candidater.